Ma belle, je mourrai une autre fois,
Sache je suis déjà morte trois fois,
Valsé comme la plume qui m'a plue,
D'un tout, d'un léger, sans doute déplu.
Tant de fois trompée d'avoir trop vécu,
Appris du généreux, sa fragile foi,
Qui résilie la mort qui aboie.
Seulement d'elle je serai vaincue.
Ma conscience est peut-être trop aiguë,
Viens dame aux doigts gelés par l'émoi,
Je suis ton dû, je t'ai toujours attendue.
Je te tue. Je mourrai une autre fois.