Lave stridante embrase mon corps,
Et il répond, il palpite, le cœur,
En résonance à l’esprit meneur,
Au son du tambour fermant le décor.
D’une danse émouvante, d’abord,
Le duo effréné tournoie en chœur,
Vite, je suis les timbales du coeur,
Barres tapant dans le poitrail du corps.
L’esprit soudain plâtré dans mes erreurs,
Et ce stress, dans ce sein, en vains efforts,
Sous le tambour, ses énormes accords,
Frappant allegro sur mes pires peurs.
"Amie raison, je t’ai pourtant donné l’or,
Tu me laisses, disloquée à mon sort" ?
Mais elle me répond dans toute sa candeur,
"As-tu peur de l'indicible malheur ?
La vie coule dans tes petits doigts, fleurs
S’essayant à pousser avec bonheur,
Peut-être l'esprit survivra au corps,
Vois, tu es en vie ton coeur bat encore".