Mes larmes de nuit ont rempli
Le nu lisse d'un puits de verre,
Je me noie le regard ouvert,
Mes jambes lasses et froides plient.
A ces passants que je supplie
De mes yeux gelés par l'hiver,
Ceux-là qui m'ont ensevelie,
Jetée par mon talon de verre.
Ces gens ricanent de travers,
Plument d'un jugement sévère.
De leur vide, brassant l'oubli,
Le vent bientôt vert m'anoblit.