La tête au carré
Le franc dessine d'un seul trait,
Le frustré, le lustre vantard,
Vomit sa colère rentrée,
La vie prospère sans l'avare.
Ils sentent les murs renfermés,
Ma craie gratte l'angle hilare,
A l'humain dans un dur carré,
J'aime le rond aéré, rare.
Un puits de verre
Mes larmes de nuit ont rempli
Le nu lisse d'un puits de verre,
Je me noie le regard ouvert,
Mes jambes lasses et froides plient.
A ces passants que je supplie
De mes yeux gelés par l'hiver,
Ceux-là qui m'ont ensevelie,
Jetée par mon talon de verre.
Ces gens ricanent de travers,
Plument d'un jugement sévère.
De leur vide, brassant l'oubli,
Le vent bientôt vert m'anoblit.