La trop grande nature
La trop grande nature est cadencée,
Je suis graine, va-t-elle m'ensevelir ?
J'entends souffler, mon vertige danser,
Et mon cœur saillant, tordu, en délire.
Les pluies divaguent, puis viennent polir
Les durs caveaux, les vieux rochers cassés,
Les regrets gorgés se sentent pâlir,
Et les démons fidèles sont lassés.
Du renouveau, mon âme est une lyre
Que le vent pur aimera caresser,
C'est la plainte d'une fleur empressée
Et la nature éperdue l'embellir.