"L’Ego, allons voir Parigot,
Portons en nos becs un brûlot,
Notre esprit nous a invités",
Léger paraissait l’air d’été.
Pas allègre au gré des expos,
Verbe empâté face au tableau,
Et l’envie d’emplâtrer le nez
D’un faussement infortuné.
Quelques rots sur son apéro,
Argot originel gommé,
Vite élevée, elle paraît,
"Oh ! Toi tu brilles de si haut" !
"Redescends aussi mon Ego,
Un rien cultivé demandé,
Pour éclairer sans dénuder,
La précieuse, la bouche en ô".
Trouver certains quittant le lot,
Fut une lourde épopée,
Je n'ai croisé que des mythos
Chevauchant leur folle destinée.
La vie en voulait à ma peau,
"Chérie, tu es bien attristée,
Trop en demande de l’intérêt
Pour t’attabler près des si beaux".
Aux excités de la cité,
Cette énergie pour occulter
La solitude sans Ego,
Miroir vide sans aucuns maux.