La nature ne crée pas le carré
Celui-la pense qu'il sème mais il enterre,
Ses mains tamisent gantées, propres dans la terre,
Mais au loin quelque chose se meut, lui échappe.
Il lorgne. D'ailleurs, quelqu'un de sauvage s'échappe.
Pourtant, la nature ne crée pas le carré,
La poupée maudite trône sur l'étagère,
Dehors, la trop forte lueur est étrangère,
Sa maison est plomb qu'un cheval meurt à tirer.
Au jardin, l'epouvantail a l'habit figé,
Il a les traits du sec, solide préjugé.
La glaise fond à l'aise, les cases honorent
Son tombeau prêt. Celui de ses fantasmes morts.
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La poésie est un lien entre deux mots et une image mentale. Mes idées débordent, mes phrases originales. Histoire de tout et rien, un peu comme la vie. Je n'écris pas, je suggère, j'invite. J'aime les sous-entendus bien entendus. La parole, la façon, le silence, gravent dans la pierre. Le poème dégage la pierre avec plus ou moins de douceur. J'aime le symbole des mots, leur ambivalence. Je crée mes métaphores, j'en reviens toujours à des choses archaïques.
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Poétesse Mimosa www.poetesse-mimosa.fr
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Quelle impudeur d'écrire, lui dis-je. Pas de pudeur en poésie, me dit-elle.
Qui a vécu dans un pot, a l'intelligence du pot, me dis-je.
Un métier d'avenir ? Psychiatre 3.0, m'a dit un écran.
Merci à la machine artificielle de nous dire si dieu existe, m'a dit mon voisin.
L'intelligence c'est sortir du cadre et le courage de le faire, m'a dit un inconnu.
Ne jamais oublier que l'Histoire et l'histoire dépendent toujours de qui les raconte, m'ont dit l'instant et le Temps.
