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Le ciel respirait le vent bienvenu,
Vrai, aéré, il m'a mise à nu,
Mes volants chantaient la vie ondulée.
Quel insolent, il a tout chamboulé !
Avec trois fils j'ai fait un pardessus,
Ma pudeur de lilas était parée,
Ce souffle d'en haut m'a revigorée,
Le passé dort, le présent au-dessus.
Cent fois j'ai voulu, osé me brûler,
De mes grandes joies et peines déçues,
La passion m'enlève à mon insu,
A toutes mes vies je me suis mêlée.