12 septembre 2018
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Le feu apeure ta conscience, te soumet,

Tu fuis vers l'air, l'idéal flottant, sublimé.
Ta terre est un coin de hasard sec, démuni,
L'eau est marée débordant ta peine frémie.
Chaque bateau tousse, t'annonce l'ennemi,
Il coule tes rêves écourtés, arrimés.
Tu vois ta mort dans ton sourd reflet enfermé,
Tu as peur de la vie, cette inconnue, l'ami.