Je te maudis à coups de pieds en création,
Toi l'ennui, néant, trou noir d'imagination,
Tu n'es que solitude et morne lenteur,
L'esprit sans geste, fantôme dans sa pâleur.
Rien à faire. Tu entrouvres mes pires peurs,
Le ciel coulant sur ma porte, mon triste cœur,
Derrière, le décor aride désertion,
De ceux agités ayant trouvé l'occupation.
Valises trop pleines traînées avec labeur,
Elles s'ouvrent, les bouchons claquent de passion,
Un livre sort, c'est l'heure des fées, des conteurs,
Avec les tapis volant par l'inspiration.
Mais tu es là l'ennui, lové tel le veilleur,
Tu vides ma tête, c'est l'abomination,
Que tu passes ton chemin de négation,
Infernal, tu rodes, hasard de mon malheur.
mimosa 21/11/2011 16:49
lio 21/11/2011 14:20
mimosa 20/11/2011 09:10
mimosa 05/11/2011 11:30
dahmani 04/11/2011 18:33