Mon placard, craquant de trésors,
Il déborde, oui je l'adore !
Ces tissus vifs, noirs, blancs, pastels,
Presque cousus par l'hirondelle.
Mes robes me parlent, m'appellent,
Toutes petites elles me harcèlent,
Que je rentre dedans, encore,
Et sois assortie au décor.
Un rendez-vous curieux, je sors !
Vite ! Je défais tout pèle-mêle
Pour trouver le floral accord,
Robe où je serai la plus belle.
Sourire demandait l'effort,
Ma robe a été réconfort,
Elle m'a même posé des ailes,
Star, je faisais des étincelles !
Ce gracieux haut fait en dentelle,
Laissant entrevoir la bretelle,
De la soie noire sur mon corps
Telle une fine amphore.
Le petit dos nu aux abords
De ces palmiers faisant ombrelle,
La blanche robe pour l'aurore
D'un amour défiant l'éternel.