19 septembre 2018
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13:47
Elle a tant de souvenirs empressés
De sortir que sa tête s'est penchée.
Voici venir le combat de l'archer,
Il lui tire les flèches du passé.
Elles ont le lent poison. Le mal coincé
Transpire, sort de l'âme ébréchée.
Elles ont le miel. Le parfum relâché
Tue l'archer d'une flèche d'excès.
Publié par Poetesse Mimosa
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Poésie
17 septembre 2018
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15:56
Il y a un un souffle dans ta tristesse tant
Sentie. Tu expires, décoiffes la douleur,
Tu inspires l'élan qui rhabille latent.
Les guerres se dénouent, sont bercées par les pleurs.
La brise insuffle ton réveil apportant
Le renouveau aux grandes façons, il t'attend,
Il dialogue même avec sanglots, crève-cœur.
Tu t'attristes, il pleure encore ton cœur.
Publié par Poetesse Mimosa
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Poésie
13 septembre 2018
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13:45
Il a fendu les vestiges de la folie.
Son armure se tord, fatiguée de haïr.
Bavard dessous, il adore, enseveli
De senteurs. La joie l'étouffe, vient l'envahir.
Vif, il se repose paresseux dans le lit
De ses chimères inassouvies, son désir
En apesanteur sur les fleurs. Il court saisir
Cette effusion naïve. Suave délit.
Publié par Poetesse Mimosa
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12 septembre 2018
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13:26
Le feu apeure ta conscience, te soumet,
Tu fuis vers l'air, l'idéal flottant, sublimé.
Ta terre est un coin de hasard sec, démuni,
L'eau est marée débordant ta peine frémie.
Chaque bateau tousse, t'annonce l'ennemi,
Il coule tes rêves écourtés, arrimés.
Tu vois ta mort dans ton sourd reflet enfermé,
Tu as peur de la vie, cette inconnue, l'ami.
Publié par Poetesse Mimosa
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11 septembre 2018
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12:36
Au pied de la muraille des regrets, l'orée
Nouvelle était masquée par le marbre immense.
L'erreur sans pleurs gisait dans ce dur couperet,
Il sciait mes pas torturés par la sentence.
J'ai parlé aux pierres, au cocasse silence,
De mon cœur simple qui fonce, meurt, recommence.
Le mur s'est fissuré d'un rire. Libéré,
Mon propre pardon s'est rué sur moi guilleret.
Publié par Poetesse Mimosa
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9 septembre 2018
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11:23
Si belle, elle s'est assise face à moi
Et m'a dit : "Je tiens la main du mourant sans voix,
Je console infinie l'amoureux laissé,
Je réponds à l'écho cognant de l'angoissé.
Je berce, tu peux me dire tous tes effrois
Je saurai les garder pour la prochaine fois".
Je lui dis : "Mais qui es-tu" ?, charmée, empressée.
"Je suis la solitude qui vient t'enlacer".
Publié par Poetesse Mimosa
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8 septembre 2018
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13:37
Je cherche l'arbre lointain, pupille au printemps,
Sa force sans fièvre apaisée par le Temps.
Tronc, écorce, s'auréolent toujours agiles
De feuilles en souplesse, prometteuses, fragiles.
L'indifférence pour la hache s'excitant,
Ce Sage a tout vu, il recommence habile.
Perturbée sans raison, me voyant palpitant,
La feuille choit, me caresse indélébile.
Publié par Poetesse Mimosa
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5 septembre 2018
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12:26
Elle rôde en pleine Méditerranée,
Issue du désert et des neiges effrénées.
La froideur la sculpte diaphane de passion,
La chaleur la fait fondre vite en réaction.
"Viens, tu es nôtre", chante une voix déchaînée.
Le Nord vole son bras, le Sud sa jambe, scission
De l'âme de nulle part dénotant gênée.
Etrange, elle est démembrée sur l'embarcation.
Publié par Poetesse Mimosa
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3 septembre 2018
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12:54
J'ai cherché Dieu derrière une pierre
Dure sans bouger malgré mes prières.
J'ai cherché Dieu dans le creux d'une rose
Gorgée au matin, chair d'apothéose.
L'âme dépassant le maître des choses
A arraché la beauté, meurtrière,
Mené l'enfer banni à la lumière.
Le paradis rit de l'épine, ose.
Publié par Poetesse Mimosa
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18 août 2018
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15:26
On dit que tu effaces, noies, même l'amer,
Chante la Patiente au Temps assujettie
A ceux aimés, morts, qui l'ont lentement bâtie.
Elle est sirène en pierre usée par la mer.
Tant de morts lui grignotent le bras bien petit,
Elle les tenait, folle, mais ils sont partis
Lui fissurant l'écaille, la jetant à terre.
Elle apprend à marcher, boiteuse, solitaire.
Publié par Poetesse Mimosa
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