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4 avril 2022 1 04 /04 /avril /2022 13:36

Ton sang me brûle, toi guerre vorace,

On dit que tu crames même les flammes,

Poète sans peur, ma torche est vivace

Quand j'écris : qui de nous deux perdra l'âme ?

 

Mon combat est en dedans, je me blâme

Quand tu aboies, la voix épaisse, basse,

Qui purulle de l'Autre qu'on fracasse.

Ma lettre meurt sur mon vélin. Noble l'âme.

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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 15:12

Toi l'enfant moitié des modernes sociétés,

On te dira que tu es né de la Liberté,

Cette dame farouche va, rien ne l'arrête,

La belle aérienne n'en fait qu'à sa tête.

 

La flamme hautaine fait peur, on l'a domptée,

On l'a même enfermée dans une éprouvette,

A l'Egoïste, l'injection d'humanité.

C'est bien morne la norme. Ne soyons pas bêtes.

 

D'où tu viens ? J'aurais tant aimé te le conter,

D'elle ou lui, lui sans elle, ta lignée qu'on jette.

Car il n'y a rien. C'est vide la Liberté.

Tu dors sans savoir que ton devenir m'inquiète. 

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 12:48

La bouteille rougie d'alcool au chaud,

Le fait rêver hors de son dur cachot,
Verre qu'il traîne aux pieds, le soumet,
Qui finalement ne casse jamais.

 

L'homme s'évade la larme au goulot,
L'océan ivre remplit l'assommé,
L'esprit tangue, s'imbibe lourd, fend l'eau.
Le phare est démoniaque, déformé.
 

Les cieux bavent, les contours, flous halos.
Il s'écrase de plaisir consumé
Pour l'instant exagéré, sublimé.
Son rêve se noie. Son cachot prend l'eau.
 

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 12:24

Ses pas allaient en lasses parallèles,

C'était la vie qui lui courait derrière :
"Viens vivre ma belle la vie réelle,
Je t'inventerai les mots sans poussière".

 

L'âme perdant ses ailes, cherche-t-elle ?
Elle ne le savait pas, la prisonnière.
Elle se cachait le ciel de l'ombrelle,
Peureuse sous un porche, en arrière.

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27 septembre 2018 4 27 /09 /septembre /2018 11:52

Le Sage cueille sa fraîche pensée

Et lui dit : « Tu es en vie ce matin,

Tu es parée de merveilles, d'excès,

Pour fuir l'impasse, l'ultime chemin.

 

L'abîme te fera grimper. Tu sais

Qu'on fait reculer le cercueil certain,

Qu'on fait fleurir les normales pensées,

Pour taire l'impénétrable destin ».

 

 

 

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19 septembre 2018 3 19 /09 /septembre /2018 13:47

Elle a tant de souvenirs empressés

De sortir que sa tête s'est penchée.

Voici venir le combat de l'archer,

Il lui tire les flèches du passé.

 

Elles ont le lent poison. Le mal coincé

Transpire, sort de l'âme ébréchée.

Elles ont le miel. Le parfum relâché

Tue l'archer d'une flèche d'excès.

 

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17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 15:56

Il y a un un souffle dans ta tristesse tant

Sentie. Tu expires, décoiffes la douleur,

Tu inspires l'élan qui rhabille latent.

Les guerres se dénouent, sont bercées par les pleurs.

 

La brise insuffle ton réveil apportant

Le renouveau aux grandes façons, il t'attend,

Il dialogue même avec sanglots, crève-cœur.

Tu t'attristes, il pleure encore ton cœur.

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13 septembre 2018 4 13 /09 /septembre /2018 13:45

Il a fendu les vestiges de la folie.

Son armure se tord, fatiguée de haïr.

Bavard dessous, il adore, enseveli

De senteurs. La joie l'étouffe, vient l'envahir.

 

Vif, il se repose paresseux dans le lit

De ses chimères inassouvies, son désir

En apesanteur sur les fleurs. Il court saisir

Cette effusion naïve. Suave délit.

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12 septembre 2018 3 12 /09 /septembre /2018 13:26

Le feu apeure ta conscience, te soumet,

Tu fuis vers l'air, l'idéal flottant, sublimé.

Ta terre est un coin de hasard sec, démuni,

L'eau est marée débordant ta peine frémie.

 

Chaque bateau tousse, t'annonce l'ennemi,

Il coule tes rêves écourtés, arrimés.

Tu vois ta mort dans ton sourd reflet enfermé,

Tu as peur de la vie, cette inconnue, l'ami.

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11 septembre 2018 2 11 /09 /septembre /2018 12:36

Au pied de la muraille des regrets, l'orée

Nouvelle était masquée par le marbre immense.

L'erreur sans pleurs gisait dans ce dur couperet,

Il sciait mes pas torturés par la sentence.

 

J'ai parlé aux pierres, au cocasse silence,

De mon cœur simple qui fonce, meurt, recommence.

Le mur s'est fissuré d'un rire. Libéré,

Mon propre pardon s'est rué sur moi guilleret.

 

 

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Poésie

  • : Poétesse Mimosa - Poète - Poésie 21ème siècle - Poétesse française contemporaine
  • : Poésie 21ème siècle. Les mots libèrent la beauté, ma définition.
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Poétesse Mimosa

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  • La poésie est un lien entre deux mots et une image mentale. Mes idées débordent, mes phrases originales. Histoires de tout et rien, un peu comme la vie. Je n'écris pas, je suggère, j'invite. J'aime les sous-entendus bien entendus et les doubles sens. J'honore le symbole des mots. Je crée mes métaphores, j'en reviens toujours à des choses archaïques. 
Vous souhaitez m'éditer ou méditer ? Bienvenue à tous.
  • La poésie est un lien entre deux mots et une image mentale. Mes idées débordent, mes phrases originales. Histoires de tout et rien, un peu comme la vie. Je n'écris pas, je suggère, j'invite. J'aime les sous-entendus bien entendus et les doubles sens. J'honore le symbole des mots. Je crée mes métaphores, j'en reviens toujours à des choses archaïques. Vous souhaitez m'éditer ou méditer ? Bienvenue à tous.

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"Quelle impudeur d'écrire", lui dis-je. "Pas de pudeur en poésie", me dit-elle.

 

Qui a vécu dans un pot, a l'intelligence du pot, me dis-je.

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